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Le monde normal n'a plus de limite. Tout est remit en question... Plus rien n'a de sens dans cette ville..
 
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 Hypnose - l'histoire réelle.

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Caroline Hauser
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MessageSujet: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyMar 27 Mai - 21:50

Et si la pire des manies vous envoûtait ?
Et si le seul moyen de pouvoir parler à quelqu'un était de se rendre malade et d'atterrir dans un hôpital ?
Et si les sautes d'humeurs de cette personne faisait que vous passiez des moments magiques ?
Et si tout ceci était relié ?
Avec les si on peut refaire le monde.
C'est pourquoi le monde parait inconcevable et indécis pour Caro.
C'est pourquoi elle rencontre une personne à la manie impétueusement étrange. C'est vrai, qui s'amuse à regarder les patients dans un hôpital ?
De cette rencontre va naître une aventure hors du commun qui risque de bouleverser tous les si qui ont changé sa vie.
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MessageSujet: Chapitre 01 - Commencement   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyMar 27 Mai - 21:51

CHAPITRE 01 : Habitudes
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Cela faisait un mois qu'elle n'avait pas refait de crise. J'étais persuadé que c'était de ma faute. Elles n'avaient pas pour habitude de dire ce qu'elles pensaient, aussi, j'avais peur pour elles. Garder leurs émotions n'était pas la solution, et, lorsque je leur demandais si elles avaient quelque chose à me dire, la réponse était toujours la même. << Non papa, tout ce que nous voulons, c'est ton bonheur. >>. Mais je n'étais pas convaincu. C'est pourquoi, il y a un mois, elle a fait cette crise d'hypoglycémie. Elle ne mangeait plus rien, au contraire de ses soeurs. Caroline était la plus réservée de mes trois filles. Emelyne passait son temps avec son copain et Jessica était avec sa mère, mon ex-femme, celle que j'ai quittée il y a cinq ans. A présent, j'ai trouvé la femme de ma vie, mais le poids du mensonge pesait en moi et je savais qu'il était plus lourd pour mes filles, mais elles persévéraient en me disant continuellement de ne rien dire à mon ex-femme. Caro eut sa crise. Je n'y avais pas prêté une grande attention au départ, j'aurais peut-être dû ?
* *
*
Ce dîné était calme, comme les autres. J'étais heureuse d'être avec eux. Caro était quelqu'un de serviable. Elle aidait quand elle le pouvait. Je sentis néanmoins que l'absence de ses soeurs portait sur elle. Patrick était à côté, à manger. J'étais en face de Caro, je l'a regardais manger, discutait avec elle et son père, l'homme que j'aime.
Caro était une fille bien, je l'aimai énormément, même si mes propres enfants étaient beaucoup plus important à mes yeux qu'elle. Mais mon choix était fait, et qui pourrait me juger sur ce que j'ai choisis si ce n'est moi ? Les autres n'ont pas leur mot à dire dans cette histoire. C'est mon histoire, pas la leur. On devrait être heureux pour moi, ce que je présume, juge bon, mais non, cela n'allait pas dans cette direction. Au contraire, on m'en voulait. Vouloir de quoi ? Tenter d'avoir une vie meilleure ? Les autres ne comprenait pas. Je reportai à ma bouche le bout de viande que Caro m'avait mit dans l'assiette.
* *
*
Le mal de tête persistait dans mon crâne. Je ne voulais pas inquiéter Patrick ou Hélène, c'est pourquoi je ne leur disais pas que j'avais de nouveau des vertiges. Ma crise s'était faite il y a un mois, ou plus. Une crise d'hypoglycémie, et elle était reliée à la situation actuelle. Mon corps réagissait, mais pas mon esprit. Mentalement, j'allai bien, mais physiquement, je n'étais pas au plus haut de ma forme.
Aujourd'hui, Jessica est avec sa mère - qui est au passage la mienne également -, et Emelyne est avec son copain. Je bus une gorgée d'eau et reposait le verre sur la table. Je ne pris pas de dessert. Mon déjeuner avait été bien garnit, je n'avais plus de place dans mon ventre qui était gonflé constamment depuis quatre mois. Je ne savais pas pourquoi, c'est ça qui était bizarre. Au début je trouvai ça normal. Je m'étais dite que j'avais trop mangé, qu'il fallait que je limite mes repas pour retrouver le goût et surtout le plaisir de manger, mais rien n'avait amélioré mon ventre. J'étais constamment ballonnée. Je pouvais rester des jours sans rien manger, seulement boire quelque chose me suffirait.
C'était dû à quoi ? Aucune idée. Mais le jour où je fis cette crise, Emelyne me parla de sa maladie. << N'ait crainte ! ajouta-t-elle en me voyant blêmir. Ce n'est rien de grave. Je suis juste malade moi aussi, et Mathias avec. >>. Chose habituelle ? Nous étions tous malades. Mise à part Jessica. C'était en faite, la relation de mon père qui faisait se créer en nous une maladie. Mathias avait mal au ventre, Emelyne vomissait, et moi, bah, je faisais mes crises.
Cela faisait donc un mois que je n'avais pas faite de crise, ça m'arrangeait, mais depuis ce matin, depuis mes rêves étranges, ça a recommencé. Je me levai avec la tête qui me tournait. Je ne pouvais plus bouger sinon ça s'aggravait, alors je restai allongée en priant pour que ça s'arrête, mais ça n'avait strictement aucun effet. Ensuite, je me levai - ça se calmait, un peu. Je tanguai, marchai en titubant, me rattrapais sur l'armoire, à tout ce que je pouvais, en faite. Puis ça allait. Mais ça repartait aussitôt que j'étais assise, que je m'allongeais.
Je me disais, non, ce n'est pas la peine d'alarmer mon père ou Hélène pour si peu de chose. Peut-être que j'aurais dû, en réalité.
Autre que ses vertiges, il y avait ces rêves. Ils étaient horribles, inconcevables pour moi, pourtant je les sentaient tous très bien, comme si je les vivaient. Le premier, je l'avais fais mercredi soir, il était le plus horrible des deux. J'avais l'horrible sensation que quelqu'un nous examinait, mais j'avais beau chercher partout dans la maison, je ne vis personne. Enfin, Jess m'appelait en criant, hurlant qu'il y avait quelqu'un. Je descendis en trombe pour aller la calmer, dans le salon. Elle pleurait, je l'a consolait du mieux que je pus. Mais lorsque je levai les yeux pour regarder devant moi, une araignée humaine était contre le mur. C'était un vampire, et à côté de lui gisait ma mère... sur le mur, un peu éparpillée en mille morceaux. Je hurlai et repartit avec ma soeur, l'horrible image du vampire couvert de sang et de ma mère contre le mur, écrabouillée.
Bref, je courus dans la cuisine et sortit à l'extérieur. C'était là que je me réveillai avec des sueurs froides et des vertiges.
Le second, je l'avais fais hier soir même, il était le plus réaliste de tous. J'étais à terre, évanouis et d'en haut, je regardai la scène. Un garçon venu pour tenter de me sauver et encore une fois, c'était un vampire. Je ne savais pas ce que j'avais pour rêver de vampire. Bref, il me mordit et ce fut comme si j'étais à sa place. Je sentais les dents, les crocs, tout. Ce fut lorsque le sang entra dans la bouche, que je le sentis passer dans la trachée, que je sus que j'étais à sa place, à me sauver. J'ai horreur du sang, l'odeur, le goût... Lorsque le vampire - ou moi-même, c'était étrange - avait une quantité importante de sang dans la bouche, je sentis l'odeur, le flot liquide et horrible. Je - ou il ? - recracha cette marre rouge. Une fille extirpa le jeune vampire alors que moi j'étais retournée à la place de Dieu. Mon rêve se finit ainsi et je me réveillais dans un vertige.
Demain, c'est la rentrée. Les vacances de pâques sont finies pour moi, je reprend mes habitudes. Les devoirs, les bus, les cahiers. J'espérai juste que je ne face pas de crises. Ca alarmerait tout le monde et je n'aime pas ça. C'est lorsque tu as besoin d'air que tu étouffes.

Je m'installai confortablement dans le siège du train, du moins, j'essayai, car c'était peine perdue. J'avais beau me mettre dans tous les sens possibles, je ne trouvai pas le confort. Bref, le train commença à partir, et j'eus un vertige. J'étais à l'envers, quelle idiote ! Je me mis dans l'autre sens.Tout compte fait, j'arrivai au lycée. Une amie m'attendait. Chaque matin elle était là, à m'attendre. Au début, on ne s'entendait pas, chacune avait quelque chose à reprocher à l'autre, mais avec le temps, nous sommes devenue ce qu'on pourrait qualifier d'amies grâce à la parole que Dieu nous a conférée. J'étais assez fière de moi, j'avais réussi à me faire une amie, ce qui n'était pas très compliqué, en réalité.
- Salut, Caro ! me sourit Mathilde en me faisant la bise. Ca va ?
- Bien, bien, mentis-je un minimum.
Nous avançâmes vers notre premier cours de la matinée : la physique. Le bâtiment était dressé devant nous, nous ne pouvions donc pas l'éviter. Une fois dans le hall, un bon nombre d'élèves de notre classe étaient déjà installés près des radiateurs ou à bloquer le passage. Moi et Mathilde montâmes les escaliers pour entreprendre d'entrer dans la salle de classe du troisième étage. Je pris le tabouret placé sous la paillasse et m'assieds. Ma voisine venue quelques minutes plus tard et s'installa. Elle balança sa veste sur le côté, sur la table longeant les fenêtres.
- Tu as passé de bonne vacance ? m'interloqua-t-elle en sortant ses affaires.
- Très bien, même. Et toi ?
- Oh, pareil.
Le cours commença quand les derniers élèves pointèrent le bout de leur nez. La professeur ferma la porte et monta sur l'estrade où elle débuta son cours. Stylo en main, je notai ce qu'elle disait.
C'est alors que j'eus un énorme frisson, puis une bouffée de chaleur. Je regardai à côté de moi, vers l'ordinateur posé, je voyais dans l'écran les élèves derrières moi, à écrire. Je tournai la tête vers ma voisine qui écoutait. Je cherchai des yeux un moyen de ne pas tomber sur quelqu'un, mais j'échouai et bientôt une sensation de vertiges me prit dans la tête. Je mis ma main contre mon front, respirai du mieux que je le pouvais. Inspirant profondément, j'avais de plus en plus chaud.
Les voix devenaient insupportables, les bruits se faisaient plus amples, j'avais l'impression d'être dans un four avec un groupe de rock en plein concert. Je n'enregistrai soudainement plus rien. J'arrivai à capter les sons, mais ils étaient pour moi comme de la purée. Ils étaient mous, incohérent, et ma gorge se noua à un tel point que j'avais l'impression que ma salive restait coincée dans ma trachée. L'horrible idée de vomir m'était insupportable, aussi, lorsque je levai les yeux vers le professeur, j'avais la sensation d'être séquestrée. Mes yeux remontaient sans que je ne le veuilles. Je levai la main.
- Oui, Caroline ? m'interpela le professeur, qui s'était tut d'un coup sec. Tu es toute pâle, est-ce que ça va ?
Sa voix était alarmée, comme si mon état intérieur se manifestait aussi à l'extérieur. Je n'arrivai plus à dire un mot, j'avais la bouche pâteuse et un goût amer.
- Je me sens mal, articulai-je avec beaucoup de mal.
- Tu veux sortir un moment ?
Je me levai sans lui répondre et un vertige encore plus fort que les fois dernière me paralysait sur place. Je basculai sur la table de mes voisines à l'arrière où était Mathilde. Néanmoins, je me rattrapai à la table et mes jambes tremblèrent. Je n'avais fais qu'un pas.
Le second, était de même envergure. Je n'avais plus de force et je respirai fort, je l'entendais.
La troisième enjambée fut la fatidique. Je ne sentis plus aucune sensation, j'avais l'impression de planer, de voler, mais cela ne dura qu'un bref instant. Et cet instant fut suivit du noir complet.


Dernière édition par Caroline Hauser le Mar 17 Juin - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyMar 17 Juin - 17:32

CHAPITRE 02 : Commencement
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Une odeur assez amer, du genre à ne pas être sentit tous les jours, m'empêchait de déterminer l'endroit dans lequel j'étais. Je tentai de mettre en place mes souvenirs, sans trop de réussite. Je fronçai des sourcils. Ah oui, c'est vrai, j'avais fait une crise... laquelle m'avait menée à... l'hôpital ! Oui, bien, j'étais dans un hôpital, c'est déjà quelque chose. Après... il n'y avait pas d'après, en faite.
J'ouvris les yeux. Le plafond... haut. Il était très haut. Je tournai la tête vers la gauche et tombait nez à écran avec le moniteur. Cela me fit de suite penser à Dr. House. Hum... et si je tombai sur un médecin comme Grégory House ? Pas mal... aurai-je quelque chose susceptible d'atteindre son attention ? Bonne question.
Le bip infernal planait dans l'air, j'eus l'impression qu'il n'y avait que ça dans la pièce, alors que deux médecins parlaient à côté de moi. L'un d'eux se rendit compte que je m'étais réveillée et s'approcha de moi.
- Comment vous sentez-vous ? me demanda poliment la femme en se penchant vers moi.
- Flagada.
- Vous avez fait une crise d'hypoglycémie, c'est normal.
Je notai seulement maintenant le tissu collé à l'intérieur de mon bras qui reliait un fil à un truc en plastique. Je n'avais jamais sus ce que c'était. La femme n'était pas très convaincante. J'ai fais une crise d'hypoglycémie ? Sans blague ! Elle me détaillait avant de revenir à son compagnon.
- Pourrai-je savoir où je suis ?
- Au Diaconat, m'indiqua l'homme.
- Qui est mon médecin ?
- Monsieur Seiller Pascal, suivit le même médecin.
Je soupirai. Pas de Grégory House, dommage.
- Quand pourrais-je rentrer chez moi ?
- C'est au médecin de voir, nous ne savons pas si votre état va s'améliorer ou non.
Je soufflai. Ils sont chiant quelque fois, les médecins. Mon état va s'améliorer ! Un peu de sucre et hop ! Comme si de rien n'était. Ils sortirent de ma chambre. Je me demandais s'ils entretenaient eux aussi une relation extérieur, comme Chase et Cameron. J'étais idiote de penser à ça.
Heureusement que le bruit horripilant du moniteur résonnait dans la chambre sinon j'aurai pu me croire seule. Je fermai les yeux et tentait de me reposer. Bientôt, les vertiges cessèrent et je pris le chemin des rêves.

Je fus réveillée par une pression, toute petite, semblable à une aiguille que l'on vous enfonce dans le bras. Mes yeux s'ouvrirent doucement et avec beaucoup de mal. En face, le médecin pressait un petit bout de mouchoir sur l'intérieur de mon bras, tandis qu'il cherchait du scotch. Il recouvrit le mouchoir d'un épais morceau de scotch avant de jeter au loin dans une poubelle près de la porte, la seringue à présent utilisée.
C'est alors que je remarquai la présence d'un jeune garçon au loin. Le médecin me sourit. Ce devait être lui, Seiller Pascal.
- Comment allez-vous ? fit-il d'une voix calme et posée.
- Bien, marmottai-je encore dans le sommeil.
Il se leva de son tabouret. Le garçon au loin, adossé contre le mur, regardait faire l'adulte.
- Qui est-ce ? m'inquiétai-je un peu perturbée de voir quelqu'un d'autre que les toubibs dans ma chambre.
- Mon fils, Jonas, présenta le toubib. Il a pour habitude d'observer mes patients, une manie chez lui.
- Et si ça dérange les patients ? assenai-je, indifférente.
Le fameux Jonas se détacha de son précieux mur et sortit de la salle. Le médecin le regardait sortir en affichant une sorte de mine mélangeant nostalgie et satisfaction. Ses yeux étaient illuminés par son fils qui fermait la porte.
- Au final, qu'est-ce que j'ai ? demandai-je, sur un ton que j'espérai être polie.
Je m'illuminai à l'instant. J'avais déjà demandé. Mais qui sait, peut-être que j'avais autre chose ?
- Baisse de tension et des crises d'hypoglycémie. Ce serait dû à des problèmes familiaux, je suppose.
Je baissai la tête, pas très nouveau. Le toubib prit ma fiche entre ses mains.
- Alors comme ça vous êtes au Schweitzer ? détourna-t-il la conversation en manifestant un intérêt quelconque pour mon lycée.
- Pourquoi ?
- Nous avons acheter une maison à Goldbach-Altenbach. Je ne sais pas si vous voyez où cela se se situe, mais j'aimerai savoir comment est le lycée, étant donné que moi et ma femme prévoyons d'inscrire Jonas dans l'un des lycées mulhousiens.
Je compris mieux à présent. Je n'avais pas beaucoup d'option, la première consistait à être honnête, comme toujours. La seconde était de lui faire parvenir que le lycée était malsain. Mais bon, ce n'était pas le cas, je l'aimais bien moi, ce lycée, alors autant être honnête, il valait mieux pour moi, et pour le bien de ce Jonas.
- Ca dépend ce que veux faire votre fils... articulai-je, embêtée de parler avec lui.
- Médecin, m'informa-t-il. Je crois qu'il y a trois bac dans le Schweitzer, non ?
Ce n'était pas une question, mais une affirmation. Alors comme ça ils habitaient dans un petit trou paumé ? Dans les Vosges, en plus. Les pauvres. Enfin, ça n'égalisait pas mon patelin à moi. J'avais beau dire qu'ils n'avaient pas de chance, mon village était le même. Ennuyeux. Je crois que le pourcentage de baillement dans cette ville est en haussement depuis ces trente dernière années.
- Oui. S'il veut faire médecin, c'est S. Je pense qu'il y trouvera sa place.
Il referma ma fiche et la mit sur la table.
- Vous pourrez vous en aller ce soir. Vos parents ont été prévenus, ils ne devraient pas tarder à arriver. Il faudra juste que vous preniez quelques médicaments.
Je hochai de la tête. Que pouvais-je faire d'autre ?
J'eus peur un instant quand il dit << vos parents >>. Je ne voulais pas que ma mère le sache, elle allait encore me poser des questions, et je préférai ne rien savoir. Finalement, ce fut mon père qui arriva en compagnie de Hélène. Les deux étaient heureux de me voir sur pieds et je monta dans la voiture au soir.
Je croisai souvent Jonas dans les couloirs. Il trainait par çi par là sans porter une intérêt particulier aux passants. Il regardait souvent les patients au-delà des vitres en verre. Les infirmière devaient le connaitre car il parlait avec elle de temps à autre. Le personnel devait être habitué.
* *
*
Comme je l'avais prévu, le lendemain ce fut la guerre de la patiente. On me mettait à bout ! Ne pouvais-je avoir le calme ? Le droit de respirer ! Hey oh ! J'ai fait une crise hier ! J'ai le droit à l'air, non ? Les gens sont énervant, toujours à vouloir TOUT savoir, jusqu'au bout des doigts ! Mais ça va leur servir à quoi ? Sûrement pas à améliorer leur culture générale ! Oh la ! Non, loin de là ! Et encore moins à faire augmenter leur moyenne générale. Mais bon, on y peut rien, les gens sont fais comme ça, un point c'est tout.
Si j'avais le pouvoir de les contrôler, tout serait GENIAL ! Plus de parole en l'air, plus de bavardage en cours, plus RIEN ! La calme absolu...
Rien que penser à cette perspective, je souris.
- Je comprend tout à fait ce que tu ressens, approuva d'un hochement de la tête Mathilde en avançant avec moi dans les couloirs.
- Avec les si on peut refaire le monde, soufflai-je, désemparée.
Mathilde sourit et nous entrâmes dans la salle de classe. J'aimai bien l'Histoire, c'était intéressant. J'en apprenait d'avantage sur les civilisations et tout, bien que le sujet ici portait à présent sur l'Inde.
Peu désireuse de suivre les paroles de mon binôme, je m'attardai sur le discours du professeur. Bientôt, il passa entre les ranger pour distribuer des cartes que nous allions bientôt compléter. Il mit en place le rétroprojecteur et l'alluma. Aussitôt, le dessin de notre carte complète apparue sur l'écran blanc devant le tableau. Je pris des crayons de couleurs et me mit au travail tout en discutant avec mes voisines devant.
Je pris en flagrant délit mon esprit à se perdre dans l'information que le médecin m'avait dite hier. Hum... il m'avait dit qu'ils avaient lui, sa femme et... Jonas, déménagés dans une ville - village ! - pas loin de chez moi et voulaient inscrire Jonas dans un lycée mulhousien. Ils souhaitaient s'y prendre quand ? Devais-je jouer au gentille et l'aider dans la découverte du Schweitzer ?
Ca m'avait l'air d'être une drôle d'histoire. << A la découverte du Schweitzer >>... pas très motivant cette histoire. J'espérai que ce Seiller Pascal m'ait irradiée de sa mémoire. Je n'avais pas très envie d'avoir affaire à ce chapitre-ci. Il n'y avait rien à "découvrir", si ce n'est les décombres du lycée qui méritaient amplement une petite rénovation. Mais bon, on ne peut pas tout accepter non plus ! De plus, c'était quoi cette manie à observer les patients ? Drôle de type.
- Vous pouvez ranger vos affaires, nous autorisa le professeur en s'asseyant sur sa chaise.
Dès la dernière syllabe prononcée, tous les élèves - moi y comprit - prirent leur jambes à leur coup et s'en allèrent dans le couloir du bâtiment B, tout ça en quelques minutes ! C'était toujours pareil, et ce n'était pas près de changer. Non, les cours seront éternellement ennuyeux - pour certaines matières, et je me comprend en laissant sous-entendre les maths et l'anglais.
Moi et Mathilde nous rendîmes en cours de français. Je m'installai sur le radiateur froid en attendant que la pause se finisse pour voir le professeur arriver.
- Tu ne va rien nous faire, hein ? s'alarma Mathilde en se posant contre le mur en face.
- Si, je vais m'évanouir en plein cours ! ironisai-je dans un sourire sarcastique.
- Ah, ah, se moqua-t-elle.
C'est comme ça à chaque fois. Le lien que Mathilde et moi tissons est assez étrange, moi-même ne le comprend pas - alors qu'est-ce que ça serait pour elle ! Au départ, nous n'étions pas de simples camarades, nous étions Mathilde Lutz et Caroline Hausser, deux personnes étrangère l'une pour l'autre. Deux personnes qui ne s'aimaient pas car l'une paraissait hautaine et l'autre ne faisait pas la bise ( en réalité, je ne pouvais la supporter et donc, la toucher ), mais bientôt les deux jeunes étrangères se mirent à parler ensemble. Pourquoi ? Car elles faisaient partit de la même classe et avaient mûries. Raisons étranges me direz-vous.
Puis, avec le temps, les deux se mirent à avoir des points commun. NON ! Lutz et Hausser, des points communs ! I-m-p-o-s-s-i-b-l-e ! Pourtant c'était ce qui nous reliais - et nous relie toujours, bien évidemment. L'art, voici ce que nous aimions toutes les deux et par la suite, nos voeux étaient aussi communs, donc, en conclusion, nous avions très peu de chance d'être séparées. Et voici aujourd'hui le résultat : nous sommes encore ensemble ! Et avec la même motivation, s'il vous plait. Nous nous entendons à merveille.

Notre relation est exactement la même que celle qu'entretient mon père et Hélène. Oui, bizarre. Mais je ne cherche plus à savoir le pourquoi du comment, j'en ai bien assez de toutes ses histoires. Je demande à avoir la Paix. D'un côté il y a la pression de ma mère, l'autre la relation Patrick-Hélène, suivit de près par Emelyne-Mathias qui est bourrée de prises de têtes. Dès que je les vois, je me dis : mieux vos être seule que mal accompagnée. Ca suffit à me soulager.
Vous savez à quoi je compare la vie ? A la réalisation d'un film. Oui, notez bien. C'est comme si Dieu était maître de tout, que c'était lui qui maniait les caméras, qui décidait des plans et de tout ! Et bien sûr, il fait des acteurs, et d'après vous, qui sont ses acteurs ? Nous.
Sûr qu'on ne demande pas beaucoup ! Un petit passage c'est tout, sans queue ni tête, juste comme ça, histoire d'être là. Mais non, on demande à avoir le plus petit scénario et on se retrouve avec celui de cent pages. C'est à ce demander si Dieu y comprendra un jour quelque chose.
Bref, on a beau espérer, espérer à en prier chaque nuit, à en devenir malade, mais non, monsieur n'en fait qu'à sa tête et nous balance sur le tapis notre rôle. Le rôle important ? Pourquoi pas ? Nous n'avons rien demandé, c'est ça, le pire dans cette histoire.
C'est pour ça que je ne veux plus rien savoir, me cacher de la vie.
Trop de pression, trop d'histoires, trop de problèmes.
Je n'en peux plus et je veux rester dans le mensonge.
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MessageSujet: Re: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyMar 17 Juin - 17:34

CHAPITRE 03 : Avènement
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Je pris quelques médicaments, rien de très grave. Du Vogalène pour la nausée << A prendre quinze minutes avant les repas ! C'est l'idéal >> a souligné la pharmacienne. Du Doliprane pour le mal de tête et des Spasfons au cas où j'aurai des mal de ventre. Bon, il fallait que j'avoue tout de même que je n'y croyais pas trop en ces produits... et au final, je m'étais trompée. Ca arrive non ? L'erreur est humaine !... c'est qui qui a dit ça de nouveau ? Woody Allen, non ? Bref, dans tous les cas, c'est vrai, et personne ne pourra contester ça ! ( c'est comme en physique, si quelqu'un ne démontre pas le contraire et bien, c'est que c'est vrai ).
Bon, ok, j'allai mieux, mais encore ? J'avais juste quelques petits problèmes pour me lever et marcher sans tituber et il y avait aussi ce problème la nuit : j'étais insomniaque. Je crois même que j'attirai les tic-tac et les bruits infernaux. Déjà le moniteur à l'hôpital lundi, puis celui de ma montre Hello Kitty... j'avais délibérément la poisse collée à moi.
- Que pouvez-vous dire de cette oeuvre ? nous interpela le professeur d'arts. Dites-moi tout ce que vous voyez. Vous avez le vocabulaire qu'il faut, alors je vous écoute !
J'aimai bien l'art plastique. Le professeur était très gentil et avait une autre manière de penser. C'est ce que j'en avais déduit après quatre mois de cohabitation avec lui et les trente-quatre autres élèves tous les vendredi de onze heures à midi et les samedi de dix heures à midi. Enfin, il était "cool". Il savait ce que nous valions et attendait toujours plus de nous. << Accentue plus vers ici ; Cette zone est encore trop clair ; Cette partie est trop foncée, elle ressort de trop ; Hum... tu peux faire mieux ; ect... >> Il en voulait toujours PLUS, mais nous, nous n'avions peut-être pas ENVIE.
Nous avions beau le lui dire, lui faire parvenir nos idées, non, non, non. Ci, ça et tout sera PARFAIT ! seulement pour lui, pas pour nous. C'est pour ça que Samantha a tendance - je m'inquiète pour ses poignets, ils font le même geste depuis quatre mois, n'avait-elle pas de crampe ? - à déchirer ses oeuvres avant même de les présenter au professeur. La cause ? " Je n'aime pas. C'est trop moche. Je n'aurai pas dû l'écouter ! ". Pauvre Sam, elle qui mettait tout son coeur dans ce qu'elle entreprenait, elle jetait plus de la moitié dans la poubelle de la classe.
- Les cernes sont plus grosses à certain endroit, répondu une fille.
- Bien, quoi d'autre ? s'impatienta le professeur.
C'est à ce moment que je déconnecte. Mathilde à côté, inscrivait tout ce qu'elle entendait. Cernes, contours, valeurs, linéaire. Je recopiai sur elle pour ne pas être en retard et avoir un magnifique neuf sur ma copie d'analyse.
- Aller, nous mettrons ça en pratique demain, termina notre professeur en nous faisant signe d'y aller.
Je me levai et regagnai ma place. Je plaçai mes affaires dans mon sac et partis à la cantine avec les autres. Nous accompagnions une semaine sur deux Mathilde devant le lycée. Le mois de décembre n'était pas le plus agréable. Il faisait un froid d'enfer ! Pas même de neige pour arranger le paysage. Non, que de la pluie, de la pluie et, oh ! des gouttes d'eau. Enfin, nous avions beau espérer voir un jour apparaitre dans le ciel bleu gris de ce mois-ci, des trucs blanc descendre du dit ciel. On espérait chaque jour pour ça, et ce, depuis un mois. Novembre avait été horrible ! Tout aussi horrible que ces deux compères monsieur Septembre et monsieur Octobre.
- Froid, grelota Mathilde en allumant sa cigarette.
- D'accord avec toi, l'imitai-je en me pelotonnant dans mes habits.
La pauvre avait du mal à faire atteindre son briquet jusqu'au bout de sa cigarette qui était sur son bec. Tout compte fait, elle savoura chaque moment où elle venait à tirer dessus. L'épaisse fumée blanche passait de côté pour disparaitre derrière nous. Quelques personnes passaient encore à côté de nous pour rejoindre le tram, leur habitacle ou le bus.
- A quel heure on commence ? mandai-je.
- Trois heures.
J'avais le temps de manger et de lire un petit coup avec les autres à la cantine. Ma meilleure amie m'avait conseillée - ainsi qu'à Cindy - un très bon livre. Il s'intitulait Fascination. L'auteur ? Quelque chose Meyer - ce nom de famille était le plus réputé en Alsace, voilà pourquoi j'avais retenu que ça. J'étais au troisième chapitre et l'histoire était passionnante.
- Bon, j'y vais moi, m'éveilla Mathilde en lâchant son mégot et en s'approchant pour me faire la bise.
Le bus n'allait pas tarder pour elle. Il s'arrêtait à Marne, et elle devait faire tout le tour du lycée pour y aller. Quand à moi, comme d'habitude, je pris le chemin de la cantine avec les autres filles de la classe avec qui je m'entendais bien. Je n'en revenais toujours pas, j'étais au lycée ! J'avais l'impression que cela faisait un jour que j'y étais entrée, mais non, quatre mois s'étaient écoulés !
J'allumai mon mp4 et écoutai ma musique durant l'attente.

J'étais arrivé au chapitre treize à la fin de ce week-end ! Les deux personnages principaux savaient à présent qu'ils éprouvaient la même chose l'un pour l'autre. C'était très romantique et fantastique, mais ça pimentait l'histoire ! Deux personnes si différentes qui s'aiment malgré l'obstacle de leur race. On ne voit ça que dans les films ou les livres. Je soupirai. Quand est-ce que j'aurai moi aussi droit à une histoire autre que Les feux de l'amour ?
Oui, c'est ma série télévisée préférée ! ... Vous y avez cru ? Pas moi. Je l'a vis en vraie, voilà pourquoi c'est ma série préférée. Je suis OBLIGEE de l'aimer car elle me poursuit depuis que mon père est avec Hélène - et que celle-çi a emménagée à la maison. Machin est avec truc et tout compte fait bidule veut se venger de truc en attaquant machin... Moi non plus je n'y comprend rien, rassurez-vous. C'est pour ça que je ne veux plus rien savoir. Ca m'aide un peu, je respire !
- Caro ! me héla d'en bas Hélène. On mange !
Je refermai mon livre et le posa délicatement sur mon lit. La couverture était belle, je me devais de ne pas l'abimer.
- Peut-être que le fils de ton médecin va arriver demain, ricana Hélène en mangeant.
- Ouai, imagine, tu devras lui faire la visite et tout ! renchérit Mathias qui était avec nous.
- Hors de question, objectai-je. Je ne ferai aucune visite. Il n'y a pas marqué "guide touristique" sur mon front.
Peut-être que j'aurai dû réfléchit à deux fois avant de dire ça.
- C'est vrai ! s'amusa Mathilde en chemin vers le lycée - je l'attendais parce que j'arrivai tôt. Imagine qu'il est beau. Ce sera une chance pour toi au lieu de rester à regarder Stéphane.
Je me mordis la lèvre. Sur ce coup, elle marquait un point. Stéphane était - pour moi - le plus beau jeune homme du lycée. Je le voyais passer devant moi quand j'attendais Titi - c'est le surnom de Mathilde. Il était beau ! Mais avait quelqu'un. Dommage.
Je soupirai et entra dans le bâtiment de Science. Lundi, physique ! Je montai les escaliers jusqu'au troisième étage. Déjà des élèves de ma classe étaient postés devant la salle alors que celle-çi était ouverte. J'entrai avec Mathilde et pris ma place habituelle. Titi était derrière avec Camille. Ma voisine arriva et me demanda si j'avais passé un bon week-end. Le truc qui se répète, quoi.
Nous dûmes prendre nos affaires et le cours débuta à peine lorsque la porte s'ouvrit en grand. Je fixai le visiteur. Ce n'était pas un surveillant, loin de là. C'était lui, lui qui m'avait observé tandis que j'étais en train de dormir à l'hôpital.
- Ah, s'alarma le professeur en se jetant au bureau, tu dois êtes Jonas Seiller, non ?
- Oui, fit-il simplement.
- Et bien... prend place devant. As-tu une blouse ?
- J'en ai une.
- Très bien, nous faisons un TP, je vais te donner les fiches. Pourras-tu venir à la fin de l'heure ?
- Très bien, acquiesça Jonas en sortant sa blouse.
Il eu un énorme silence et derechef, des murmures parcoururent la classe. Le professeur dû crier pour nous faire cesser les bavardages sur ce " nouvel élève ". J'entendais Titi derrière mon dos ricaner comme une canne. C'était ce que j'avais redouté. La direction n'aurait-elle pas pu le placer ailleurs ? Ce n'est pas parce que nous étions peu dans la seconde E qu'obligatoirement les nouveaux élèves de seconde devaient se rendre chez nous. Le pauvre, il n'était pas tombé sur la meilleure classe.
J'espérai juste qu'il ne m'eut pas reconnue.
- Caro ! m'appela une voix féminine.
Je sursautai, regardai un peu partout autours de moi. Zut ! Je m'étais assoupie durant quelques secondes... secondes ou minutes ?
- Tu viens ?
Je fixai ma voisine en tentant de faire réagir mes oreilles avec mon cerveau. Venir.
- Deux minutes, la fis-je attendre.

Je rangeai mes affaires et laissait Jonas avec le professeur qui lui demandait s'il avait déjà fait untel et untel chapitre, s'il avait déjà manipuler ci et ça. Pas un coup d'oeil. Heureusement ! Je ne voulais pas jouer les gardiennes avec lui. Qu'il se débrouille tout seul ! Il est grand - même très grand et je parais encore plus petite moi, avec mon un mètre soixante-deux.
- C'est lui, dit, c'est lui ? répèta Camille.
- Mais qu'est-ce que ça va changer ? tentai-je de me contrôler dans une question frôlant l'énervement.
- Il est vachement beau, observa Samantha - ma voisine.
- Et ta vu ses yeux ! La vache !
Camille et Samantha étaient bien parties pour dresser une liste de qualités. Je ne voulais en aucun cas participer. Je lui en voulait, à Jonas, de m'avoir observée. Plutôt, d'observer les gens. Je ne sais pas moi... c'est une drôle de manie... Bizarre, de quoi éveiller des soupçons ! N'aurait-il pas un dysfonctionnement au niveau de sa matière grise ?
Seulement voilà, même si je disais qu'il était quelqu'un de normal, je me trompai. Car la première chose que j'avais remarqué lorsqu'il avait ouvert la porte, c'était ses yeux. Chose inhabituelle ? Ils étaient en dégradés...
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MessageSujet: Re: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyVen 20 Juin - 21:00

CHAPITRE 04 : Malchance
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Je déposai mon sac sur la table du salon et m'allongeai sur le canapé. Mains derrière la tête, je fermai les yeux pour réfléchir. Je venais de terminer les cours du lundi. Il était proche de quatre heures, je finissais à trois heures. Mon chat vint se mettre sur moi et fit ses griffes. Je le laissai faire.
Ce Jonas... durant toute la journée il était la proie numéro une des filles. Toutes parlaient de lui, chuchotaient et tentaient de savoir d'où il venait, qui il était et ce qu'il comptait faire l'année prochaine. Moi, je le savais, bien qu'elle rimait avec s'évertuer à ne plus être dans leur ligne de mire. Loin d'elles, et c'est ce qui l'attendait, de toute manière. Le pauvre. Même si je ne savais pas qui il était réellement, la première impression était négative.
Je reportai ma main sur mon front, prise d'un vertige soudain, je me relevai et ce fut bien pire. J'allai prendre quelques médicaments puis revins sur le canapé avec lenteur. Jonas Seiller... un garçon d'apparence normal mais je savais que quelque chose clochait en lui. On observait pas les gens comme ça ! C'était déroutant... Mon dieu, j'ai été regardée par un homme !
Puis-je le qualifier d'homme ? Bof, je ne sais pas. Si on doit prendre en compte le faite qu'un homme est déjà développé au niveau physique et intellectuel, alors oui, c'est un homme.
Il avait été très attentif en cours - en même temps, il n'allait pas bavarder de gauche à droite alors que c'est son premier jour ! - et ne parlait à personne. Cécilia - une fille que je ne supporte pas, vous savez, je pense que vous connaissez ce type de truc, le genre de fille qui se croit supérieure aux autres car son papa a un très bon boulot et maman s'occupe de mademoiselle depuis sa naissance, qui plus est, ce genre de fille est aussi celui qui se croit le centre du monde - avait beau parler avec lui, il ne faisait que la regarder de haut en bas sans prononcer un mot - ou un soupir ? Peut-être était-il gentil au fond, il ne voulait pas la contrarier. Tu aurais dû ! Tu aurais dû ! SOUPIRE !
Ce genre de message télépathique n'était opérationnel que dans les films de science-fiction. Dommage, au moins j'aurai essayé.
Mais le plus bizarre dans tout ça, c'était ses yeux. Ils étaient DEGRADES. Oui, pas unis ! Coïncidence ? NON ! Il portait des lentilles. Tss... pourquoi ne pouvons-nous donc pas rester naturel ? C'est demander à Dieu de nous donner le petit rôle du barmen !
Vous voulez une description ? Certainement. Et bien, sachez que les contours des pupilles sont jaune. Puis la couleur s'étale à l'orange sur les bords de l'oeil... Moi non plus je n'avais jamais vu ce style de lentilles. J'ai les miennes, elles me suffisent. Elles sont simplement là pour la vue et je me contente de ce que j'ai. Pas la peine d'acheter celles à cent euros juste pour de la frime.
Néanmoins... j'ai beau ordonner la description de Jonas, il n'en restera pas moins qu'il m'intrigue. Les nouveaux parlent avec tout le monde pour ne pas se retrouver seul le premier jour, mais lui, il évitait tout contact. Etait-il peureux ? Alors qu'il observe les gens sans scrupule ?
- Salut ! cria ma soeur de tout en haut.
Je levai la main et l'agitai, consciente qu'elle ne voyait pas de la où elle était. Je me levai tout compte fait et remontai dans ma chambre finir ce bouquin. Je l'ouvris à la page deux-cent-quatre-vingt-trois et entreprit la lecture.
C'était un passage magnifique. Je l'avait relu une bonne dizaine de fois et je n'avais pas vu le temps défiler. Hélène était déjà rentrer de son boulot et mon père aussi. La table était prête, il ne restait plus que les gens autours, prêts à dévorer le dîner !

- Pourquoi tu ne va pas lui parler ? Tu ne voulais pas un mari médecin ? m'apostropha Titi tandis que je vis passer devant moi l'homme de mes rêves : Stéphane.
- Hein ?
- Laisse tomber, soupira-t-elle en fumant le reste de sa cigarette.
Une bouffée, puis deux, trois, quatre et paf, par terre. Ca, c'était le geste de Stéphane, devant nous. Titi fumait tranquillement son truc écoeurant, elle.
- Ah ! m'éveillai-je enfin en décryptant ses paroles.
- Il est pas mal, faut avouer.
- Bah... c'est vrai... il est pas mal, mais...
- Caro, leva les yeux aux ciel Titi, Stéphane a déjà quelqu'un, pense à tourner la page.
- Je sais mais... il est beau... mais est prit ! Et qui me dit que Jonas n'est pas lui, déjà prit, aussi ?
- Sa copine serait déjà venue le chercher hier après les cours, alors, conjectura-t-elle.
Je laissai un grand silence et à ce moment précis, je vu Jonas marcher en face. C'est vrai qu'il n'était pas mal. Un visage ovale aux formes un peu trop parfaite à mon goût. Ses yeux scrutaient ça et là, je les voyaient bouger. Ses cheveux étaient bruns aux reflets blond, remontés au niveau de la frange, il les faisaient partir un peu dans tous les sens à l'arrière. Jonas avait une carrure d'homme, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. En dessous de sa veste en cuir, on pouvait très nettement deviner ses formes. Celle des épaules, son torse, et tout le reste. Il se tenait normalement et se rapprochait beaucoup de Stéphane niveau morphologie.
Puis je croisai son regard.
Et je rougie.
Mon pas se fit plus lent, mon coeur commença à battre à tout rompre. Oh toi, là ! Calmes-toi ! Il n'y a pas lieu de faire la fête !
- Caro ! hucha Titi en me touchant l'épaule. L'entrée, c'est par là.
Je constatai avec surprise que j'avais continuée dans une autre direction ; celle de Jonas. Mon coeur réagissait toujours aussi bizarrement. Hey oh ! Du calme, c'est pas encore la fête !
Ca m'énervait, ça. Vous savez, les fois où votre corps réagit et pas votre esprit. C'est ce qu'on appel l'anticipation, chers amis. Bien que je ne sache pas ce que mon coeur intercepte alors que l'homme de ma vie se trouve à présent au-delà du portail... et qui est, soit dit en passant, déjà avec quelqu'un du prénom de Aurélia.
Aurélia... un prénom qui sonne italien. M'étonne qu'il soit avec elle ! Enfin bon, je dû repartir vers le lycée et aller en salle d'histoire. Mardi matin, je commençai à neuf heures, je pouvais dormir une heure de plus.
Comme d'accoutumé, le professeur attendait que la classe soit dans le calme - enfin, il jugeait si c'était bon ou non, mais d'ordinaire il y avait toujours du bruit un peu partout - pour nous faire poser nos fesses sur les chaises. J'allai poser mon sac sur la table derrière moi quand je réussis à arrêter mon geste à temps.
- Désolée, fis-je à Jonas, un peu honteuse de ne pas l'avoir remarqué plus tôt.
Il ne me répondit pas et ne fit que sortir ses affaires. Je mis mon sac en suspend contre le dos de la chaise. Je retournai à mon occupation première : écouter.
Je m'en voulais un peu de ne pas l'avoir vu. Mais, depuis quand était-il là ? Je ne l'avais pas vu entrer dans la salle de classe, pourtant ! Peut-être n'y avais-je pas prêté attention.
Lors de la fin du cours, Cécilia - vous savez, celle que je ne peux pas supporter ? Paris Hilton en plus petit et en brune ? - se rua - ce fut le cas de le dire - sur Jonas. Ce dernier ne portait pas vraiment d'attention à elle. Il l'a regardait quelque fois, mais sans pour autant prendre part à son monologue. Cette dernière le touchait - caressait plutôt - le bras, il fronçait des sourcils à ces moment là. Je comprenais totalement ce qu'il ressentait. Je ne supportai non plus pas ce contact - surtout de la part de Cécilia.
Je me devais malgré tout de le sauver quand une fille venue à son secours. Elle alla vers lui et lui fit un signe de la tête. Heureusement qu'il ne savait plus qui j'étais !

Ils partirent de l'autre côté du couloir. Je l'avais déjà vue, cette fille. Elle avait l'allure émo. Cheveux blond foncés et plats au niveau du dessus, elle arborait une fleur sur sa frange. Ils étaient colorés en dessous en bruns et ondulaient quelques fois avec des mèches blondes également le long du corps pour finir près du bassin. C'était la plus belle émo du lycée, même s'il y en avait plusieurs. Cheveux blond platine coupés courts avec une touche de vert fluo. Une autre était brune avec des reflets blond. Puis il y avait aussi des garçons. Blond aussi. Il n'y avait que ça. Des blonds !
Je montai en cours de français en laissant Jonas avec l'émo-girl. Je mis ma musique en route. Tour à tour, les élèves passèrent en file indienne pour se poser devant leur salle.
Le français était une de mes matières préférée, même si cette année je ne dépassait pas les dix de moyenne, voire moins. L'année précédente, j'avais un quatorze ! Il y a de quoi baisser les bras en voyant comment je me débrouille cette année. Mais je ne désespérai pas ! Je savais que mes longues heures de relecture réussiront à porter leurs fruits ! J'avais confiance en moi, même si cette confiance s'envolait constamment lors des interrogations.
Après les deux heures longues et ennuyeuses pour certain, je pris le chemin de la cantine avec les autres de la classe. Titi rentrait chez elle tous les jours, moi, je ne pouvais pas, alors autant profiter de la nouvelle cantine !
L'attente était toujours la même. Epuisante. Tu ne savais même pas si tu verrais le bout un jour ou non. Tout les bavardages remplissaient le hall. On était comprimés comme des patates en train de chauffer à la vapeur. Je me demandai comment faisait Jonas le midi. Allait-il avec son père manger quelque part ? Avec sa mère ? On me frappa d'un coup de coude.
- Arrête de rêvasser, Caro ! Tu viens de perdre ta place maintenant ! m'engueula Samantha.
Zut ! Quelqu'un venait de me passer devant le nez. Voici ce qui arrive quand on ne prête pas attention à ce que l'on fait. Et puis, c'était quoi ma manie soudaine de penser à lui ?
Je passai ma carte au dessus du détecteur et pris mon plateau qui sortait automatiquement. J'avançai en saisissant les couverts et me servais au niveau des plats. Je n'aimai pas énormément ce qu'ils faisaient, mais il fallait manger pour vivre, et non pas vivre pour manger, comme dirait Hélène.
Samantha et les autres m'attendait un fois que j'eus pris un bout de pain. Nous avançâmes dans la nouvelle cantine où avaient été placés des murs un millimètre plus grand que moi. Je ne savais pas pourquoi ils avaient fait la cantine comme tel. C'est vrai, où est la logique à mettre des murs ? Bref, dans tous les cas, nous nous installâmes là où il y avait le plus de places libres, c'est-à-dire à l'arrière. Le micro onde, les accompagnements étaient placés à l'avant, c'est pour cela que les places étaient rares la-bàs.
Je posai mon plateau et m'assis.
- Quelqu'un compte aller en vie de classe jeudi ? demanda Samantha en débutant son entrée.
- J'ai trop d'absence pour le moment, je pense que je vais y aller, répondit l'une.
- Moi je n'y vais pas, fit Gaëlle en prenant un morceau de viande. Je vais arriver chez moi à sept heures ! Non merci.
- Et toi, Caro ? m'interpela Sam.
- Je ne sais pas encore. Ca m'embête aussi un peu de rentrer tard, bredouillai-je en faisant le tris dans mon assiette.
Samantha s'empara de mon verre et le tourna. Elle eut un énorme sourire et me tendit la cruche.
- C'est à toi ! Tu as le douze, me fit-elle.
Ah oui, c'est vrai. Chez nous, pour savoir qui allait chercher de l'eau, il fallait retourner les verres et regarder qui avait le plus petit nombre. Une fois de plus - je pense que c'était la vingtième fois en comptant le mois de novembre vu que nous sommes début décembre - ce fut à mon tour de me rendre à la fontaine.
Elle ne se trouvait pas très loin. Il y en avait une à l'arrière, une au centre et une devant. J'allai à celle de derrière quand je heurtai une personne qui venait de remplir sa cruche. Quelle cruche ! m'énervai-je.
- Merde ! injuria la fille en regardant ses habits. Putain, t'aurais pas pu regarder où t'allais ?
Je m'abstins de lui répondre et avalai ma salive. Voilà qui commençait bien. Devant une autre fontaine, une fille réussit à éviter ce que j'avais commis.
- Désolée, je suis vraiment désolée, m'excusai-je en déposant la cruche sur la table.
- Tu crois p't'être que c'est en t'excusant que mes habits vont sécher ?
J'oubliai le reste de sa phrase tellement c'était vulgaire. Elle me regardait avec la haine dans les yeux. Elle était un peu plus grande que moi et je n'avais pas intercepté son geste qui était de se retourner vers la gauche, là où je venais. Pétard ! Jamais plus je n'irai chercher de l'eau !
- Quelque chose ne va pas ? intervenu une voix masculine derrière mon épaule.
- Du calme, Samira, du calme, adoucit une amie à Samira. Pas d'quoi t'énerver, laisse-la, elle avait pas vu c'que tu f'sais.
Samira tourna les talons en crachant de ses yeux. Heureusement que nous étions à l'intérieur de la cantine, sinon j'aurai vu ma vie défiler devant mes yeux le temps qu'elle me mette K O.

Cette fois-ci je me tournai et me prit l'épaule à l'homme qui était venu pour apaiser l'atmosphère.
- Tu ne serais pas la patiente de lundi, par hasard ?
Oh Seigneur ! Qu'ai-je fait de mal pour endurer ça ? Premier accident : Samira, seconde : Jonas et sa soudaine illumination sur mon identité que j'espérai irradiée de son esprit. On dit toujours "jamais deux sans trois". A quand la troisième ?
Je me retournai, embêtée qu'il se soit souvenu de moi et alla prendre de l'eau.
- Bah, si.
<< Bah, si >>... Voilà ce qu'il ne faut jamais répondre. Développe tes phrases ! Sujet + verbe + complément. Nom d'une cruche ! Ne pouvais-je pas fonctionner comme tout le monde ?
- Ca va ?
Je hochai de la tête, un peu sous le choque.
- Fait attention la prochaine fois. Je suis certain que ce n'est pas une injure qui va tonner sur toi, ricana-t-il en poursuivant son chemin en me dépassant.
Je le regardai avec méprit. Il se croit fort parce qu'il est beau, ou quoi ? Et puis... le plus étrange dans cette affaire - comme s'il n'était pas assez bizarre -, la COULEUR de ses yeux. Ils n'étaient plus jaune-orangé, mais VERT-TURQUOISE !
Jusqu'où étaient remplis ses poches ?
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MessageSujet: Re: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyVen 20 Juin - 21:00

CHAPITRE 05 : Raccroc
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Aujourd'hui, c''était comme hier, et hier était comme le jour le précédent, il n'y avait pas de soleil - bon, c'est vrai qu'espérer voir un miniature rayon de soleil au début du mois de Décembre était un peu incohérent - et nos prières pour voir des flocons n'avaient pas été entendues par notre cher Seigneur qui se la coulait douce là où il était. Hey oh ! Il fait beau là-haut ?
Le train était toujours aussi pénible. J'avais entendu parler qu'une personne avait tentée de mettre un truc - je n'avais pas bien suivit les infos - mais n'y était pas parvenu. Hélène m'avait alors sans cesse répété - elle n'a jamais été autant sur mode repeat ! Comment on l'arrête ? Alerte rouge ! Alerte rouge ! Manque de salive ! - de faire très attention. Mais oui, mais oui, Hélène, me demander de faire attention ? Ok, pas de soucis. Je n'attire pas les ennuis, moi, ce sont les problèmes. Et c'est différent. Car entre le fait d'être un aimant à danger comme le personnage principal du roman que je lis et donc, en théorie, ce retrouver au bord de la mort plus d'une fois, l'aimant à problèmes que j'étais engendrait bien plus que la mort. Les Feux de l'amour, chers amis, n'oubliez pas, les Feu de l'amour.
Une brochette de beaux garçons passèrent devant moi. Je les aimaient bien, en plus. Vous savez, ils sont le genre à être vêtu d'un magnifique costard noir avec une magistrale cravate qui va avec tout. Mais si vous voyez. Allons donc, vous ne regardez jamais les émissions de télé ?
- On va éviter de te faire aller chercher l'eau, hocha positivement Samantha en se levant.
- Merci. C'est gentil.
Mes amies étaient vraiment très prudentes avec moi. Je pense surtout que l'histoire d'avant-hier les avaient un peu secouées. Quoi ? N'était-ce que maintenant qu'elles prenaient compte de ma faculté à attirer les problèmes ?
Au loin, je vu arriver Jonas avec son amie émo-girl. Ils prenaient place deux tables devant moi. J'avais une vue imprenable sur le dos de Jonas et la face de l'émo-girl. Se connaissaient-ils ? Bof, ce ne sont pas mes affaires en même temps.
Nous sortîmes de la cantine après avoir déposé nos plateaux et allâmes nous installer sur le terrain goudronné. Jeudi, jeudi, jeudi... normalement, c'est aujourd'hui que je vois la FFS ( Futur-Femme-de-Stéphane ) devant le portail du lycée. Vilaine Caro ! Je me pris en flagrant délit d'imagination assassine. Enfin, il m'en fallait peu pour penser à étriper quelqu'un.
La sonnerie n'allait pas tarder à retentir, aussi, je me rendis avec les autres en salle de physique. Une fois à l'intérieur - le professeur laissait toujours la porte ouverte pour nous permettre d'entrer et de ne pas attendre devant -, chose improbable ? Jonas venu vers moi. Il voulait encore me souligner que Samira m'avait dévisagée ? Ou était-ce pour se moquer de moi ?
- Bravo, aujourd'hui tu n'a rien renversé, sourit-il de ses dents blanches made-in-Colgate-Total-Spécial-Dent-Forte-Et-Blanche.
Je ne fis que sourire d'un scepticisme qui frôlait l'antipathie. Lui, il s'en alla au fond de la classe où il prit place. Je voulais lui envoyer ma trousse dans la figure mais me retenu. Je venais d'être éblouie et allais très certainement - à quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pourcent - viser à côté et faire une entrée inoubliable aux urgences à la personne située à la table à côté de lui.
- Caro, chuchota Johanna derrière moi en me tapotant le dos avec son stylo.
Je me retournai et pris le mot qu'elle me tendait. Qu'était-ce ?
<< Tu ne sais pas qui je suis, n'est-ce pas ? Comment vas-tu ? >>
Je resta dubitative. Euh, d'accord je concédai au fait de bavarder par papier lors des cours, mais seulement en sachant l'identité de mes interlocuteurs - s'il y en avait plusieurs, bien entendu. Seulement là, voilà, je ne savais pas, mais j'avais une forte idée sur l'auteur. Je regardai derrière mon épaule : Jonas était en train de bouger son stylo en me regardant. Je me détournai aussitôt.
J'écrivis vite fait une simple et bonne question. Ainsi, durant tout le cours, je pus discuter avec lui par papier.
<< T'es qui ?
- Hum... un garçon, de préférence.
- Ca m'avance pas trop.
- Tu me connais.
- Mais encore ?
- Mon père veut savoir si les médicaments font effets ou s'il est nécessaire pour toi de repasser chez lui.
- Dit à ton père que je me porte à merveille mais s'il a une solution anti-humain, je suis là.
- Je t'embête ?
- Pas le moins du monde, vois-tu. J'ai juste l'impression que tu te forces à me parler.
- Serais-tu observatrice, à tout hasard ?
- Aurais-tu un déficit au niveau du cerveau ?
- Tu me vexe. Pourquoi cette question ? Aurais-tu une maladie similaire à la mienne ? Veux-tu rechercher l'origine de ce déficit et connaitre le moyen de le guérir ?
- Souffrerais-tu d'un dédoublement de la personnalité ? Car je ne vois pas l'intérêt de regarder les patients.
- Oh, je vois où tu veux en venir. Aurais-tu une dent contre moi ?
- Une canine. C'est plus fin, fait plus mal.
- Tu es curieuse, en réalité. Tu aimerais savoir ce qui me pousse à regarder les patients de l'hôpital car tu trouves cela étrange et donc, en contre-partit, je suis étrange pour toi. Sache seulement que comme te l'a certainement dit mon père, j'aimerai entrer dans la médecine. Regarder les patients est un moyen de savoir.
- J'ai piqué juste, alors. Tu es bizarre. Ce n'est pas en regardant les patients que tu va savoir ce qu'ils ont et donc, apprendre d'avantage sur la médecine.
- L'observation, chère amie, l'observation est aussi un moyen de préméditer certaine maladie.
- Ah ! Je vois. Aurais-tu capter la tienne ?
- Ta canine te fais mal ? Ton visage était tout énervé, il faudrait que tu penses à passer chez le médecin pour vérifier ça. Ce peut-être grave. >>
Je rangeai le tout dans ma trousse sans prendre le temps de le regarder. Non mais ! Quel toupet il a ! Ma canine va très bien, merci ! Elle est seulement à bout de nerfs.

Il passa à côté de moi et me regarda, l'air amusé. Mais oui, vas-y rit avec ton petit sourire sadique et orgueilleux. Rit pendant que tu le peux encore.
- Caroline !
En général, lorsque l'on profère mon prénom en entier, c'est que quelque chose ne va pas. Là, j'ai malencontreusement glissée sur les escaliers tout frais lavés et ai faillit descendre les marches sur les fesses. Heureusement pour moi, Titi était derrière moi et me poussa vers l'avant et là je perdis l'équilibre. Je pense que je pouvais remercier le ciel ou plutôt la direction, d'avoir envoyé Jonas dans ma classe car il me rattrapa par les bras. J'étais un peu déboussolée et dans une position un peu étrange, mais ça allait.
En effet, mes jambes étaient pliées mais légèrement un peu éloignée l'une de l'autre. Jonas me tenait calmement contre lui.
- Je retire ce que j'ai dis précédemment, s'amusa-t-il prétentieusement en me mettant correctement sur pieds.
Il allait me conseiller de m'accrocher à la barre mais je l'envoyai piétiner son conseil d'une revers de main et d'un regard prouvant que ma canine était à bout. Saleter ! Le bon Dieu voulait-il me mettre à l'épreuve ? Hey oh ! Toi, là-haut ! PROBLEMES, pas ENNUIS ! Mon problème, c'est Jonas. Il fallait que je l'évite sinon rien n'allait.
Je me hâta d'aller en Histoire et me mit à ma place habituelle. Jonas étant tout juste derrière moi, je voulais lui faire les pires gamineries que le monde ai pût mettre au point, mais c'était sans compter la présence du professeur qui, manifestement, ne faisait que me regarder ou me jeter un simple coup d'oeil, et ce, durant la totalité du cours.
J'aurai voulu prendre son cou, le serrer avec frénésie dans mes petites mains aux doigts-boudins et le laisser mourir par terre, à l'agonie. Mais non, je ne pouvais pas. Premièrement, car j'aurai été le suspect numéro un. Deuxièmement, il ne m'avait pas vraiment fait de mal - je crois que l'on a oublié le passage au mode auto-surveillance-des-patients et son caractère provocateur, qui devait ne l'être que pour moi. Troisièmement, il était beau, tout de même... Quatrièmement, je n'ai pas envie de me salir les mains.
C'est pourquoi je le laissait s'en allé à la fin du cours, prenant mon chemin à moi qui consistait à éviter FFS et d'accompagner Titi durant un petit moment. Je pris à gauche et m'en allai vers le tram qui m'amenai à la gare de Mulhouse. De là, j'allai à Cernay puis je prenais le bus pour aller à Steinbach, seulement, ce que je n'avais pas prémédité, ce fut la présence de Jonas dans le tram puis dans le train.
En effet - notez bien car elles pourront vous êtes utiles, ces notes - c'était comme s'il me harcelait. Voulait-il que je le frappe ? Il le voulait. Mais en réalité, il testait mes limites. C'est pourquoi j'évitai durant tout le trajet du tram ses regards et ses sourires narquois, puis durant le trajet du train, il venu se poser devant moi.
- Qu'est-ce que tu me veux ? assenai-je docilement.
- Je me demandai ce qui te passais par la tête.
- Je te l'ai fait parvenir, continuai-je dans le même ton.
Ses yeux vert-bleus trahissait son amusement. Je le voyais bien rire au fond de lui. Je réussissais à intercepter les petits ricanements qui font qu'il ne fait que s'amuser avec moi. Mais que me voulait-il à la fin ?
- Ton père te colles aux baskets ? quémandai-je subitement, les sourcils haussés pour paraitre plus observatrice.
Il fronça les siens puis se mit correctement sur le siège, croisant les bras sur sa poitrine.
- Pour que tu me colles ainsi, persévérai-je dans mon monologue, sachant très nettement que j'étais la seule à savoir où je voulais en venir.
- Je n'ai pas encore eu le temps de lui faire parvenir ton mal de canine, ricana-t-il comme une bonne blague à faire rire la totalité du train.
- Ah, ah, ah, minaudai-je. Tu n'as pas autre chose en réserve ? Ou ma canine te fascines à ce point ?
- Aiguisée, elle doit être profondément maitre d'elle étant donné qu'elle ne craque pas et ne fait pas souffrir son propriétaire, observa-t-il, toujours aussi amusé par sa blague précédente.
Nous voici à personnifier ma colère avec ma canine... Pourquoi ai-je sortis une chose pareille ? Il doit être bien fière de lui. Satané... !
- Tu m'a observée combien de temps à l'hôpital pour conclure ça ? m'étonnai-je en voulant le piéger par les mots.
Ses sourcils se plissèrent. Ses yeux devinrent noir. Aussitôt, je me raidis sur place, me cramponnai au siège et une bouffée de chaleur m'envahit. Ses yeux... ses yeux ! Ils venaient de changer de couleur instantanément ! Comme par magie !
Il se leva et sans demander son reste, traversa le train pour aller dans un autre wagon. Quand à moi, je demeurai pétrifiée sur mon siège, toujours les doigts crispés au tissu, les yeux démesurés par ce à quoi je venais d'assister.

Je rentrai chez moi - toujours aussi dubitative - et n'entendis même pas le claquement habituel de la porte. Je du me retourner pour constater qu'elle était à demie-ouverte à cause du vent. Je montai dans ma chambre, fermai ma porte et mon sac descendit le long de mon bras.
Je suivis son mouvement et finis à terre, un peu désorientée.
Ca avait durée une seconde. Le turquoise de ses yeux avait fondu dans le noir de ses pupilles. Comme un poison, il s'était étalé dans le bleu des contours, dans le vert du centre de l'oeil. Le noir avalait comme un mélange de chimiste la couleur clair. Elle s'était dissipée pour laisser place au noir encre.
Je remontai mon visage, fixai la fenêtre.
Mon coeur battait à tout rompre. Je n'analysai plus ce qui m'entourai, témoin incompréhensif d'un fait inexplicable
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Caroline Hauser
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MessageSujet: Re: Hypnose - l'histoire réelle.   Hypnose - l'histoire réelle. EmptyVen 20 Juin - 21:01

CHAPITRE 06 : Absences
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Je ne sais pas combien d'heures j'avais dormis. Cette histoire me bouleversait toujours autant, et je peux honnêtement vous confiez que ce ne m'étonnai même pas de remarquer son absence le lendemain.
Je ne sais pas ce qui s'était passé chez lui pour que ses yeux changent subitement de couleur, mais j'étais à cent pour cent convaincue que ce n'était pas quelque chose de normal. Qu'est-ce qu'il y a de normal à voir des yeux changer de couleur ? Et ce, SANS CHANGER DE LENTILLES ?
Si vous êtes dans une situation parallèle à la mienne, un conseil : ne vous inquiétez plus pour votre état d'esprit ! Il est normal, humain, mais singulier... et ça arrangeait quoi ? Bonne question. Si le fait de considérer son esprit comme humain mais singulier était quelque chose de normal, il faudrait alors, et A TOUT PRIX, voir un médecin, si bien entendu, ce n'est pas déjà fait.
Je vus passer l'homme de ma vie sans pour autant lui trouver ce charme qu'il dégageait hier. Pas même vingt-quatre heures pour que tout ce chamboule ? Quelque chose n'allait pas en moi, et j'étais prête à relever le défit pour savoir ce qui clochait en moi.
Cependant, ce jour là non plus, je ne vu pas l'émo-girl.
Une petite virée en amoureux ? Yeuh ! Que c'est mignon ! ( et dégoûtant ).
- Caro, tu viens au cinéma avec nous lundi ?
Je me tourna vers ma voisine. Vendredi, deux heures empoisonnées de mathématique jusqu'au cou, de quoi vous achevez littéralement. Ce fut à ce moment que je croisai la place vide de Jonas et qu'au fond de moi une petite, toute miniature voix, qui hurlait à la mort. A quelle mort ?
- Bah, ouai, réfléchis-je une demie-seconde. Pourquoi pas. Vous allez voir quoi ?
- On ne sait pas encore, avoua, gênée, ma voisine Samantha.
- Je vais voir sur internet ce qu'il y a.
- Merci.
Ca me changera peut-être les idées, qui sait ? Et c'était quoi cette petite voix au fond de moi ? Hein, hein, hein ? Je réfléchis aux possibilités, mais visiblement, aucune ne répondait à mes attentes.
Je voulais demander à Jonas pourquoi ses yeux avaient changés de couleur. Je voulais lui poser des questions.
- Caroline, tu te moques du monde ? soupira avec énervement le professeur de maths.
Quoi ? QUOI ? Moi ? De quoi ?
- Pardon, monsieur ?
- Arrête de te retourner, le cours est par là.
Ah oui, effectivement le tableau n'est pas au fond de la classe - si on concède au fait que le fond de la classe est à l'opposition au tableau, ce que je n'adhère pas. On a le droit de s'évader un peu, non ? Ce n'est pas un meurtre de discuter avec ses voisines de derrière, que je sache.
Tout compte fait, je me tenue à peu près tranquille durant ces deux heures abominables.
L'SVT, matière où je suis l'une des premières - pour ne pas dire la meilleure, non, non, je ne suis pas modeste.. sans rire, je ne suis pas la meilleure, mais dans les premières en faite, bon, OK j'étais bonne dans cette matière, mais ce n'est pas tous les jours que je vais m'acheter des chaussettes.
La place de Jonas était vide. Un néant. Trous bien béant et profond. Je l'avais offensé ?

Et la semaine passa ainsi. Ni d'émo-gril, ni de Jonas. C'était bizarre. Avait-il une panne de lentilles ? Probable.
Lundi approchait et bientôt je me retrouvai dans le tram avec les filles qui avaient organisées la sortie au cinéma. Nous étions peu, mais assez pour nous faire passer pour une secte. Ca me dérangeait quand même que Jonas ne soit pas venu.
Je payai ma place et entrai avec les filles à l'intérieur du Kinépolis. Nous allâmes prendre des boissons et autres sucreries - pour elles, je n'aime pas les bonbons - puis rentrâmes dans la salle prévue. Le film que nous avions choisit était un d'horreur.
Les frissons entre amis étaient les meilleurs. Plusieurs d'entre nous s'amusaient à observer les détails du film, à tenter de mettre la main sur les défauts. On avait tout bien planifié, mais pas la suite. On entra dans le tram et il démarra plus tard. Je ne sais pas si vous avez regardé une émission qui consistait à faire défiler les plus grands évènements planétaires qui nous ont marqués. Moi j'ai regardé cette émission, et je peux vous dire que j'ai été très perturbée.
Je rentrai chez moi et ce fut la première chose à quoi je pensai. Bête, hein ?
C'était peut-être car j'étais dans le noir et qu'une personne me suivait. C'était courant à Steinbach. D'autant plus que j'étais à la gare et que j'avais au moins vingt minutes de marches.
J'avançai à grande vitesse, regardant derrière moi quelque fois. L'homme était toujours là, à me suivre. Que me voulait-il ? Je n'arrivai même pas à voir son visage à cause de la lumière chiche des réverbères. Ils ne servent à rien, ceux-là !
Je pris par la gauche, tournait vers la grande rue. Il était toujours sur mes talons. Dans le noir, cela faisait ressortir l'effet film d'horreur du bon gros vieux pervers qui suit sa victime en silence. Etait-il comme ça ? Etait-il un pervers ? Je redoublai mon rythme et tournai pour faire un détour par la rue de la grande rivière. Tout ceci m'inquiétait à haut point. Je sentis au fond de ma poitrine les pulsations de mon coeur qui était mit à l'épreuve. Je rejoignis la Grande rue et passait par les petites rues. Mais il me suivait toujours. Je ne savais même pas où j'étais, car j'avais beau être à Steinbach depuis ma naissance, je ne connaissais pas les nouveaux lieux. La commune avait économisé assez pour agrandir le territoire de la ville.
C'est pourquoi je tournai dans un cul-de-sac dont je n'avais pas connaissance. M'arrêtant net, je contemplai avec hébétude ce que j'avais fait. Je m'étais moi-même perdue dans la nouvelles zone de la ville.
Autours, il n'y avait que les ténèbres. Les maisons étaient éclairées chichement, tout juste ce qu'il fallait, aussi, je ne savais pas si les locataires allaient m'entendre ou non. Hélàs, il fallait que je me décide vite entre me battre ou crier car mon poursuiveur était devant moi, posté droit comme un piquet. J'étais au centre de la rue à tenter de trouver un échappatoire.
Je ne trouvai rien et j'étais faite comme un rat.
C'est à se moment que je fis comme si de rien n'était. Prenant mes distances avec l'inconnu, je le contournai alors qu'il s'approchait de moi un sourire aux lèvres qui n'était fabuleux que pour lui.
- Bonsoir ma jolie, chanta-t-il en s'approchant de moi. Tu es perdue ?
- Nuance, je me suis trompée de rue, rétorquai-je un peu peureuse.
- Tu veux que je t'accompagnes jusqu'à chez toi ? Ce n'est pas bien de rester seule la nuit.
Je lui sourit faussement et il me prit par le poignet, bien plus rapide que moi. Je me débattis, tentant de faire glisser mon poignet, mais je n'y parvenais pas.
- Laissez moi, me plaignis-je en laissant un suspend. Ou je cris !
- Personne ne t'entendra, ricana-t-il dans la pénombre.
Je réussis à me défaire de son emprise en lui écrasant le pied. Il se plaignit et je pris mes jambes à mon cou mais il me rattrapa.
J'allais être à sa merci quand une main se mélangea à la mienne. Sous l'effet, je tremblai mais me reprit quand je discernai Jonas. Que faisait-il là ?
- Suis moi, chuchota-t-il en courant à mes côtés.
L'homme derrière nous nous criait dessus, sans pour autant ralentir sa course.
Au loin, la fille émo nous attendait - ou plutôt Jonas. Nous la dépassâmes et elle resta en place. Jonas me faufila dans une voiture garée et passa une vitesse pour la faire rouler. J'essayai de comprendre ce qui se passait mais j'étais trop troublée par leur arrivée. Et que faisait la fille émo ? Savait-elle se battre ? Avec un physique aussi mince ?
- Jonas, débutai-je en me dévissant le cou pour voir la fille. Ou est ta compagne ?
- Selena ? se dérouta-t-il. Pourquoi ?
- Elle est restée avec ce... cet homme ! repris-je en ne sachant comment qualifier l'inconnu. Et puis, comment ça se fait que tu roules ?
Je m'enflammai à présent. A côté, Jonas lançait des coups d'oeil dans le rétroviseur.
- Ce devrait être bon, maintenant, termina-t-il en faisant subitement marche arrière. Oups, s'excusa-t-il, navré de ne pas t'avoir prévenu.
J'avais littéralement foncer sur le tableau de bord, évitant de justesse l'air bag. Mais c'était quoi cette affaire ?

Il reculait, reprenait en marche arrière ce que nous avions fait à toute vitesse. Il s'arrêta, je faillis encore protester quelque chose mais l'émo-girl passa la portière arrière et mit sa ceinture. Je ne savais pas ce qu'elle disait à Jonas, mais il sourit et mit en marche la deuxième vitesse. J'empoignai la sécurité.
- Nom de..., me contrôlai-je. Quelqu'un va me dire ce qui se passe à la fin ? Ou je dois prendre rendez-vous ?
- Pas aujourd'hui, rigola derrière l'émo-girl. Une prochaine fois peut-être. Prend rendez-vous, on ne sait jamais l'attente qu'il peut y avoir.
Je me retournai vers elle. Son visage était illuminé de son sourire. Je la toisai puis revenu à la route devant moi.
- Où habites-tu ? quémanda poliment Jonas.
- Passage du Siberthal, indiquai-je.
Il tourna illico dans ma rue et s'arrêta.
- Numéro.
- Huit.
Il avança vers le numéro huit. J'ouvris ma portière, mis une jambe à l'extérieur puis je stoppai mon geste. J'ouvris mon sac sous les yeux scrutateurs de Jonas et de l'émo-girl qui s'appelait Selena - très beau prénom au passage. Pris un stylo et un postit-it. J'écrivis avec vitesse : Pense bête, expliquer à Caroline se qui s'est passé, puis me retourna vers lui et le lui colla sur le front. Puis je sortis de la voiture et les remerciant.
La voiture ne détala pas tout de suite, sûrement le temps de décrypter ce que j'avais écrit. Puis le moteur rugit et la voiture s'en alla. Je montai les escaliers pour me rendre dans ma chambre.
Durant ma douche, plein de questions m'étaient venues à l'esprit. Mais l'une d'elle persistait depuis le départ : qui était Jonas Seiller ?
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