Entre une heure de creux

Les cours venaient de reprendre depuis quelques mois. Les emplois du temps avaient pris places dans les agenda des lycéens, c'est pourquoi Caro était en ville à marcher seule. Pourquoi seule ? Car elle venait de se prendre un lapin face à deux filles de sa classe qui étaient censées être ses "amies".
C'est pourquoi elle préféra ne pas penser à ce qu'elle pourrait leur dire et les vira vite fait bien fait de la liste "amis" pour les placer dans la liste "simple camarade de classe". Il était préférable de ne pas trop s'attacher aux gens qui vous promette d'être présent et à l'heure prévue ne sont pas fichu de venir pointer le bout de leur nez.

En somme, Caroline ne s'attachait pas si vite aux gens, trop sensible et peu désireuse de se voir recroqueviller sur le lit pour pleurer sur le sort que ses soit disantes amies lui font.
Elle rentra dans le magasin Sephora et huma directement l'air encombré de plusieurs parfums. Les divers rayons présentaient des centaines d'articles tous aussi chers les uns que les autres. Caro ne préféra pas passer son temps dans les rayons Dior et autre et passa au maquillage Sephora.

Elsa avait besoin de nouveau maquillage. C'était son jour de congés et elle était allée faire les magazins. Elle s'était achetée une nouvelle paire d'escarpin pour sa collection ainsi qu'un nouveau tailleur pour ses déplacements professionnels.
Elle décida d'aller chez séphora pour voir les parfum. Elle prendrait son mpaquillage habituelle en passant.

Elle entra est regarda les différent parfum. Un lui plaisait depuis un bout de temps " Miss Dior Cherie ". ça faisait tellement longtempsqu'elle ne s'était pas acheté d'autre parfum que son nan ritchi qu'elle décida de l'acheter. C'était toujours pareil avec ses magazins, pensa-t-elle, quand on entrait dedans on ressotait toujours avec quelques choses que l'on avait pas prévu d'acheter. Elle se dirigea vers la caisse. Au dernier moment, elle se rappela qu'elle devait s'acheter un nouveau maquillage. Il se dirigea donc vers le coin prévu à cette effet. Dans sa précipitation, elle se pris dans ses pieds et trébucha. Elle se rattrapa mais rentra dans un jeune fille d'environ l'âge de ses deux enfants, Jonas et Selena. La jeune fille était chatain et avait un visage particulièrement beau.

_ Euh... Je suis vraimant désolé...

Caroline était à farfouiller un peu partout dans le rayon de la marque du magasin. D'accoutumé, elle ne mettait pas une heure avant de sortir du magasin, mais là, elle venait de renverser dans sa chambre son maquillage et la moitié a dû quitter la trousse Banana Moon pour plonger le tout dans la poubelle de la salle de bain. C'en était finit du maquillage qu'elle avait acheter en Bretagne il y a deux ans.

Les rouges à lèvres n'ont jamais été pour elle. Son visage était déjà bien adulte pour ses seize ans, elle n'avait pas besoin de rajouter une couche rouge sang sur ses petites lèvres. Quand aux phares à paupières, elle préférait opter pour les couleurs clairs, bien que les foncées lui allaient tout aussi bien.

Bleu, violet, rose, toutes les couleurs qu'elle avait déjà et qu'elle ne voulait pas prendre. Soudain, elle sentit un poids contre son flanc et se tourna aussi vite qu'elle n'avait sentit le contre-poids et se prit une pleine vue une jeune femme blonde.
Celle-ci c'était rattrapée au rebord du comptoir qui présentait les affaires Sephora mais plongea aussitôt sur Caroline qui ne put que tenter d'alléger la chute.
Elle tenait la femme par les poignets pour ne pas qu'elle tombe, tout en essayant de retenir son propre poids grâce à l'intervention d'un agent de sécurité qui passait tout juste par là.
- Euh... Je suis vraiment désolé...
La femme était vraiment belle. Comme une actrice, pensa Caroline en se redressant après que la femme est reprit possession de ses membres emprisonnés dans les petites mains de Caro.
- Ca ne fait rien, sourit Caro. Ca peut arriver à tout le monde.

Mathilde avait était de sortie aujourd'hui. Elle avait prévue de rencontrer plusieurs amis qu'elle connaissait de l'extérieur. Cependant, la sortie qui avait était prévue assez tôt, se finissa plus vite que prévue. Mathilde n'avait aucune envie de rentrer chez elle, bien que maintenant elle était seule. Il ne lui restait plus que la solution de se balader en ville. Elle n'avait pas énormément l'occasion d'y aller, alors pas question de gacher cette journée !

Elle se balada alors, un peu génée de se retrouver seule parmi tous les jeunes qui sortaient en bande. Elle s'arrêta à quelques boutiques, mais elle n'était pas d'humeur à acheter aujourd'hui. Sa solitude l'avait plutôt affecté, mais elle restait têtue sur le faite qu'elle ne rentrerait pas chez elle avant un bon moment. Elle se balada alors dans les rues, passant devant les boutiques sans se permettre d'y jeter un coup d'oeil. Après avoir pensée à tout ce qui lui venait dans la tête, elle se retrouva devant le magasin Sephora, magasin qui était très connu et qui avait l'air de beaucoup plaire à la gente féminine. Elle ne prit pas la peine d'y entrer, mais pour passer le temps, elle décida de regarder ses vitrines.

Soudain, elle vu le visage de Caroline. Le visage de Mathilde s'émerveilla sous vue de quelqu'un qu'elle connaissait. Et puis, c'était quelqu'un qu'elle connaissait très bien malgré leur relation quelque peu étrange. Elle décida alors de rentrer, sans avoir remarqué que son amie était déjà avec une autre personne. Sous le coup de la joie, elle n'avait pas prit la peine de regarder autour, ou même ce que feaisait Caroline, elle entra donc dans le magasin et interpella Caroline.

Hey Caroli ...

Elle vu alors que celle-ci n'était pas seule.

*oups*

Elle s'arrêta alors un peu génée, et vue qu'elle n'avait pas passé inaperçut, après son cri.

Euh désolé de vous déranger ...

[ c'est ok pour moi !! ]

La jeune fille eut juste le temps de retenir Elsa. Tout le monde les regardait mintenant dans le magasin. ça avait toujours embarrassé Elsa. Elle avait horreur de ça. Quand tout les regard était projetée sur elle. Sauf quand elle exercé. Elle était tellement concentrée que personne ne pouvait la destabiliser. Mais sinon elle était assez sûr d'elle. Elle se redressa. La jeune fille lui libéra les poignée puis lui adressa un immense sourire :

_Ca ne fait rien, sourit Caro. Ca peut arriver à tout le monde.

Elsa lui rendit son sourire. La jeune fille la regardait toujours avec une douceur dans le regard. Elle avait un je ne sais quoi qui plaisait beaucoup à Elsa et elle se dit que c'était tout à fait le genre de jeune fille qui irait bien avec son fils. Enfin, elle ne la connaissait pas et elle n'allait pas la déranger plus longtemps. Elsa regarda à quel rayon de Séphora elle se trouvait. Elle connaissait le magazin par coeur. C'était ici qu'elle venait acheter tous se produits de beauté. Et jamais elle n'étit allait voir dans un autre que ce soit cette marque ou une autre. Elle se trouvait pile au rayon qui lui convenait.

_Je ne vais pas te dé...

A ce moment une jeune fille cria dans le magasin :

_ Hey Caroli...

tout le monde la regarda. Mais elle ne fit pas mine d'y préter attention. Elle se dirigea alors dans leurs direction.

_Euh désolé de vous déranger ...

Cette jeune fille parrassait gênée. Elle devait avoir à peu près l'âge de la jeune fille qui avait rattrapée Elsa, était brune foncé avec de jolis yeux noisettes.

_Mais vous ne nous dérangeait pas...

Caro observait discrètement la jeune femme qu'elle venait de secourire. Elle ne devait pas avoir la trentaine, non, elle était bien trop jeune et belle pour dépasser cette ligne d'âge. Vingt-sept ans, peut-être, ou moins, Caro n'était pas certaine de l'âge exacte de la femme mais cela l'importait peu. Ce qui l'a rassurait mieux, ce fut qu'il n'y est aucun blessé.
Elle soupira en voyant que la situation se stabilisait.
Enfin, jusqu'à ce qu'elle entende une voix familière, une voix qu'elle reconnaitrait entre mille. Même le brouaha du magasin ne fit pas abstraction à la mémoire de la jeune fille, non, elle connaissait ce soprano, ce ton de voix.
Se retournant pour mieux identifier et être certaine de la personne, Caroline fut étonnée de voir Mathilde dans un endroit comme ça, ou plus... à cet instant.
Elle ne devait pas être avec des amies à elle ? pensa Caroline, surprise de voir Mathilde dans le magasin. Enfin, elle a toujours ses raisons d'être là en ce moment.

Caroline avait prit pour habitude de ne pas trop en demander à Titi, même si elle savait qu'elle était sa seule et unique amie, en qui elle avait une confiance dépassant celle que deux camarades de sa classe se promettent.
Mathilde avait été très difficile à cerner au départ, aucunes ne se connaissaient, aucune ne s'aimaient, mais au fil du temps, elles ont créés un lien qu'elles même n'auraient jamais pensé voir un jour apparaitre entre elles.
Non, il était hors de question de savoir pourquoi Mathilde était ici. Elle avait ses raisons, tout comme Caro avait ses raisons de ne pas tout lui dévoiler. Tout, jusqu'à ce qu'elle vit chez elle, avec l'autre fou.
Caro savait qu'au fond, Titi le lui dirait. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera se soir par sms ou demain, lorsqu'elle l'attendrait devant le lycée. Titi faisait partit de ces filles auxquelles les pensées sont impénétrables, et, si elles le sont, elles sont aussi difficiles à interprêter qu'à trouver le sens exacte. Tout comme la fille dans son livre, une soeur, les deux partageaient le même caractère, indescriptible.
C'est pourquoi, Caro évitait de toujours tout lui dire, tout lui demander, elle ne voulait pas la vexer, elle était déjà assez heureuse de ne pas être seule au lycée.
- Mathilde !

Le visage de l'ado s'illumina intantanément quand elle leva le bras pour saluer au loin son amie. Elle était toujours un peu soulager de la voir ici, en vie, que rien ne lui soit arrivé. Mathilde était trop fragile.

Mathilde s'approcha alors de son amie et de l'inconnu, quelque peu génée de peut-être intérompre une conversation. De plus, la femme était une personne qu'elle n'avait jamais vu. La première pensée de Mathilde était, "Comment Caroline connaitune telle personne ?". En effet, Mathilde avait été un peu surprise de celle qui lui paraissait être une jeune femme. Elle lui semblait ... différente. Elle mit tout de suite la faute sur l'attitude de cette femme, sa présence et surtout sa beauté. Mathilde, sur ce point là, était facilement impressionnable. Ce qui parfois pouvait être un énorme defaut chez elle puisqu'elle pouvait par la suite en devenir influençable. Elle se plaça alors à côté de Caroline, qui, et par sa plus grande joie et ce qui la rassurait aussi. Elle salua alors assez timidement la tête à Elsa.

Bonjour ! Je suis Mathilde, une amie de Caroline.

Elle regarda alors celle-ci, en essayant de déchiffrer la situation à travers ses yeux, puis elle lui fit un grand sourire. Enfin elle n'était plus seule. Et puis, même si son amitié avec Caroline était plus étrange, c'était quand même la personne avec qui elle était le plus souvent au lycée. Ce n'est pas négligeable pour décrire son plaisir d'être tombé sur elle et pas sur une autre. Elle regarda alors à droite et à gauche, histoire de bien comprendre sur quel magasin elle était tombée. Ce n'était pas forcément les lieu qu'elle fréquentait le plus, mais cela ne l'empêchait pas d'aimer se balader dans ce genre d'endroit. Niveau maquillage, Mathilde reste plutôt simple, et ne fais pas trop de chichi sur les marques. Soudain, Mathilde prit conscience qu'elle avait peut-être coupé une quelconque conversation.

Euh ... vous parliez de quelque chose peut-être ?

Elle fit mine de regarder les produits aux alentours, histoire de montrer qu'elle ne voulait pas trop "s'incruster". En même temps, elle aurait bien aimée faire partie de la conversation, comprendre d'où Caroline connaissait cette femme, connaitre leur relation. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter quelques coups d'oeil sur Elsa, des coups d'oeil rapide pour ne pas paraitre trop observatrice. Surtout pour ne pas montrer sa curiosité. Chose qu'elle avait pourtant. Elle comptait bien essayer d'en savoir plus une fois qu'elle serait seule avec Caroline, histoire de en pas être impoli devant Elsa.

Bonjour ! Je suis Mathilde, une amie de Caroline.

Elsa fut surprise d'apprendre de cette manière le prénom des deux jeunes filles. De toutes évidences, cette fameuse Mathilde pensait qu'elle se conaissait avec la jeune fille qui l'avait rattrapée dans sa chûte, qui s'appelait apparemment Caroline. Mais Elsa n'eut pas le temps déclaircir ce malentendu.

Euh ... vous parliez de quelque chose peut-être ?

Elsa eut un sourire en coin. Si on pouvait qu'une chute dazns les escaliers d'un modeste magazins de parfums et de maquillage était une chose sur laquelle on pouvait déblatérer pendant des heures, oui, elle parlait de quelque chose mais ce n'était pas le cas. Elsa parut bon d'expliquer la situation :

_ Non, pas vraimant. En fête, cette jeune fille m'as gentiment rattrapée dans la chute que je viens de faire sur ces deux marches. Que je suis maladroite ! Moi c'est Elsa !

Caroline fut soulagée de voir la femme saine et sauve, il ne manquerait plus dans cette journée qu'une dame juste en face d'elle tombe et se fasse mal. Rien de plus pour pourrir la journée entière de Caro.
Elle ne fit que sourire. Ces marches, elle aussi se les étaient prises autrefois, avant qu'elle ne connaisse par coeur le magasin. Depuis sa construction, le nombre de clients qui s'étaient plaint que ces escaliers faisaient scandale avaient augmenté depuis deux ans. De quelques pourcent, mais augmenté quand même.
Caro se tourna vers Mathilde.
- Oui, je l'ai sauvée d'une chute certaine !
Elle leva les bras en montrant ses muscles. Caroline avait souvent tendance à parler avec des gestes et était très expressive. Ce qui lui vaulait un tact facile mais souvent dénué de sens étant donné qu'elle ne faisait pas confiance tout de suite.

Mathilde se mit alors à rire devant le mime de Caroline et continua alors dans le ton de la conversation.

Oh Grande Caroline, que ferions-nous sans toi.

Elle rigola alors de plus belle, tapotant légèrement l'épaule de son amie. Puis elle redevint alors plus sérieuse et regarda alors Elsa.

Ah je comprend mieux ... Je croyez que vous vous connaissiez. Ca m'étonnais un peu de voir Caroline toute seule dans ce genre de boutique mais à près tout ... je me suis peut-être trompé.

Elle afficha alors un large sourir. Elle avait dit ca pour continuer la conversation, essayer de ne pas causer un gros blanc comme elle déteste faire ... Elle ne savait même pas si Elsa allait rester ou partir à la recherche de d'autres produits plus farfelus les uns que les autres. En attente d'une réponse, ses yeux se posèrent sur Elsa. Il faut dire que cette femme dégageait un truc que Mathilde n'arrivait vraiment pas à saisir. De plus que celle-ci est très impressionnable. Sa prestence et même sa beauté la rendait quelque peu unique et même différente. Oui, c'est le mot que cherchait Mathilde. Même si elle n'aimait pas vraiment juger les autres, elle avait besoin de comprendre et elle avait déjà collé une étiquette à Elsa comme étant une femme mystérieuse. Même si avec du recul, Mathilde se trouverait stupide, il faut dire que dans sa petite vie monotone, la rêverie prend vite le dessus.